Rabia HEDIA
Sophrologue spécialisée dans les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA)

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Rabia HEDIA, Sophrologue à Lyon

RABIA HEDIA

Sophrologue spécialisée dans les Troubles du Comportement Alimentaire (TCA)

Sophrologie avec Rabia HEDIA, à Lyon

Comment est née la Sophrologie ?

Plume

La Sophrologie a été créée en 1960 par le Docteur Alfonso Caycedo, neuropsychiatre, exerçant à l’Hôpital-Clinique de Barcelone. 

A cette époque-là, les thérapies existantes en psychiatrie se résumaient à la psychanalyse, la thérapie comportementale, l’hypnose et aux pratiques traditionnelles que sont les électrochocs et les comas insuliniques.

Le Docteur Caycedo était en charge des traitements par électrochocs, pratiqués à l’époque sans anesthésie ni relaxants musculaires, et par comas insuliniques ou cures de Sakel. Face à ces thérapies agressives comportant des effets secondaires importants, il se met en quête d’explorer d’autres voies pour traiter de façon plus humaine les patients atteints de pathologies mentales.

Après s’être intéressé un temps à l’hypnose puis aux techniques de relaxation, il décide de créer une nouvelle discipline médicale à laquelle il donne le nom de Sophrologie, signifiant étymologiquement, sôs : harmonie ; phren : conscience ; logos : étude, soit, l’étude de la conscience en harmonie.

Qu’est-ce que la Sophrologie ?

La sophrologie est une méthode d'entraînement du corps et de l'esprit utilisée comme une technique d'accompagnement thérapeutique ou vécue comme une philosophie de vie. 

Elle est inspirée de plusieurs techniques aussi bien occidentales telles que l’hypnose, les techniques de relaxation et de suggestion positive qu’orientales enrichies par les voyages du Docteur Caycedo en Orient telles que la méditation, le yoga, le bouddhisme tibétain et le zen japonais. Le Docteur Caycedo avait alors intégré et adopté ces techniques fondamentales pour poser les bases de sa méthode, la Sophrologie Caycédienne.

La sophrologie emploie un ensemble de techniques qui agissent à la fois sur le corps et sur l’esprit. Elle combine des exercices de respiration, de relaxation par des mouvements et de projection mentale qui aident à renforcer les attitudes et valeurs positives au quotidien. C'est une méthode exclusivement verbale et non tactile, guidée par la voix du sophrologue. 

La sophrologie Caycédienne se structure alors en quatre degrés composés d’exercices, appelés « Relaxation Dynamique » et de Techniques Spécifiques de projection mentale dans les trois temporalités, le présent, le futur et le passé. 

Un homme de dos face  à la montagne

Le premier degré

Il active la présence du corps dans la conscience par un travail de concentration dans le présent => Il améliore la perception de son corps (le corps est perçu en tant que schéma corporel comme réalité vécue), la concentration et la capacité à être ancré dans le moment présent. 

Contempler l'océan

Le deuxième degré

Il active la présence de l’esprit dans la conscience par un travail de contemplation et de projection dans le futur => Il renforce la confiance en soi, la conscience de sa place dans le monde et la capacité à se projeter dans un avenir positif.

Visage de femme dans la nature

Troisième degré

Il active la présence du lien corps-esprit dans la conscience par l’état méditatif et fait émerger l’affectivité grâce à un travail de projection dans le passé qui affirme la présence du sujet dans son histoire, dans son historicité positive => Il initie à la méditation et à l’unité de l’être par la rencontre du corps et de l’esprit. Il renforce la capacité à éveiller les trois paramètres de la temporalité (passé, présent, futur), favorisant ainsi mémoire et projet.

Conduire une voiture

Quatrième degré

Il active la présence des valeurs fondamentales dans la conscience et permet la conquête de notre propre existence en tant que sujet => Il permet de développer notre ouverture au monde, à notre projet de monde et à notre capacité à exister en tant que sujet. Il nous permet de donner un véritable sens à notre vie. 

Quels sont les objectifs de la sophrologie ?

L’objectif originel de la sophrologie tel qu’envisagé par son fondateur la Docteur Caycedo est le dévoilement de la conscience.

 

L’entrainement régulier du corps et de l’esprit permet de passer de l’état de conscience ordinaire ou « voilée », c’est-à-dire conditionnée, colorée par des aprioris, des jugements, non consciente d’elle-même dont l’attention est dirigée vers le monde extérieure, à un état de conscience éveillée, présente, consciente d’elle-même dont l’attention est portée sur notre monde intérieur.

 

Il s’agit d’atteindre un état de conscience dans lequel notre corps et notre esprit se rencontrent. La dynamisation du positif de notre existence étant facilitée, nos sensations, nos perceptions, nos émotions et nos sentiments prennent un relief et une existence pleine et dans laquelle l’essence de notre être se révèle.

Ce processus est facilité par la répétition « vivantielle ». En effet, la pratique régulière de la Méthode permet à la conscience de s’orienter vers la dimension de la vie, du vivant en soi. Dans la « vivance », nous sommes attentifs à ce que nous sommes en train de vivre. C’est cette vivance qui nous fait passer de l’apriori vécu à la réalité vécue.

Plume

Ainsi l’intégration de « vivances » positives répétées conduit au renforcement de l’être humain. A l’inverse, les « vivances » négatives l’affaiblissent.

La stimulation positive répétée de la conscience amorcera une conquête positive de notre conscience, qui avec le temps, génèrera un état d’être positif.

Grâce à la répétition « vivantielle », nous augmentons le capital positif qui finit par « déborder » sur le capital négatif en imposant de plus en plus sa présence. C’est une sorte de basculement qui s’opère : La conquête d’une conscience harmonieuse et équilibrée. 

Si par exemple notre passé est négatif, celui-ci ne disparait pas mais il est « débordé » par le positif grâce à la répétition « vivantielle » et cela va progressivement conduire à la modification de la perception du passé.

Dès lors, nous sortons de l’influence du destin sur notre existence et renforçons la valeur de notre liberté.

Les personnes dont l’entraînement sophrologique est régulier ressentent assez vite un mieux-être en renforçant la capacité à reprendre plus rapidement contact avec le positif dans les moments difficiles.

Ma posture en tant que Sophrologue

Ma méthode de travail en tant que sophrologue s’inscrit dans une posture spécifique dont le cadre est précis et défini à l’avance. En tant que sophrologue, je suis dans une posture d’accompagnement dite « d’alliance sophronique ». Il s’agit d’une relation de personne à personne, de sujet à sujet.

Cela signifie que je considère le sophronisant (la personne accompagnée) comme un adulte responsable, autonome, auteur de sa vie et de son existence.

Je me place à côté du sophronisant, c’est-à-dire, pas devant lui pour lui montrer la voie ni derrière lui pour le pousser dans une direction.

Je reçois la personne telle qu’elle est, l’accueille là où elle en est et l’accompagne là où ses besoins fondamentaux l’orientent.

Cette posture implique que le sophrologue accompagnant soit un entendant, un questionnant et un facilitateur. Il renonce à sa volonté de trouver une solution pour et à la place de l’autre.

En effet, le sophronisant explore, chemine, découvre et avance par lui-même avec ses propres moyens. Il se questionne et trouve ses propres réponses.

À savoir :

Deux bras
  • Mon rôle est d’être là, en présence, en miroir, en disponibilité et en bienveillance. Je suis attentive à tout, je suis une caisse de résonnance pour le sophronisant. Je le laisse grandir et avancer là où il souhaite, avec les moyens dont il dispose.
  • Le sophronisant va là où il souhaite aller et non là où je veux qu’il aille. Je suis une facilitatrice pour que le sophronisant trouve des réponses en lui. Je facilite le processus de son cheminement en veillant à ne pas encombrer sa route (transfert et contre transfert).
  • La relation d’accompagnement que je propose est alors sans jugement, sans à priori, sans intention. Je suis en confiance avec l’autre, avec ce qui est là.

Les visées de la relation d’accompagnement que je propose

Poignée de mains

Je facilite chez le sophronisant ses mouvements intérieurs. En effet, le vivant est en mouvement, rien n’est statique. J’accompagne ce mouvement, la personne en mouvement, quelque chose qui se fait grâce à l’ouverture de mon questionnement au sophronisant.

Mon accompagnement facilite la transformation du manque à être (ce qui ne peut être satisfait et source de souffrance) en besoin d’être (ce qui peut être satisfait pour l’accomplissement de l’être).

Mon travail consiste à faciliter le mouvement vital chez le sophronisant. En percevant ses besoins fondamentaux, le sophronisant vient enrichir sa conscience ordinaire avec sa conscience élargie (conscience sophronique). Il passe du moi-je à je suis.

Mon questionnement au sophronisant facilite l’accomplissement et l’émancipation de son être et l’incarnation de ce qui fait sens pour lui dans son existence.

Ce mouvement vital permet de relier l’horizontalité à la verticalité, la conscience ordinaire à la conscience élargie, le manque à être au besoin d’être. Cela aboutit à l’équilibre et à l’émergence de l’être authentique. Il s’agit d'un mouvement d’unification de l’être. 

En tant que sophrologue, je me contente d’être ce que je suis avec conscience, de laisser être ce qui peut être et de laisser faire ce qui peut se faire.  

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